1. La notion de
référence d’un document
2. La recherche d’information
3. Les deux catégories
de répertoires bibliographiques
3.1 Les bibliographies
3.2 Les catalogues
Pour pouvoir être distingués les uns des autres, les
livres et périodiques doivent être identifiés.
Pour l’identification des livres ou périodiques, il existe des
schémas normalisés (au sens d'une vraie norme Afnor) plus
ou moins détaillés qui sont utilisés par les instruments
de recherche documentaire. Les bibliothécaires rédigent des
références très complètes appelées notices
lors d’une opération appelée catalogage.
Le grand public connaît aussi la nécessité de lire
ou rédiger des références. Un schéma normalisé
(au sens d'une vraie norme Afnor) doit aussi être utilisé
par l’étudiant ou chercheur qui doit s’y conformer s’il rédige
les notes bibliographiques d’un travail universitaire. Les références
bibliographiques en bas de page, en fin de chapitre ou en fin de document
doivent être présentées de la façon suivante
:
Pour les livres référencés dans leur totalité,
dans les notices bibliographiques, l’identification repose sur des informations
obligatoires présentées dans l’ordre suivant :
Nom et initiale du prénom de l’auteur
Titre en italique ou souligné
Édition
Éditeur commercial
Année d’édition
ISBN
Pour les périodiques référencés dans leur
totalité, dans les notes bibliographiques en bas de page, fin de
chapitre ou fin de document, l’identification s’opère en prenant
en considération les éléments suivants
Titre en italique ou souligné
Années de naissance et de mort du périodique
Éditeur commercial
L’ISSN
Pour les articles de périodiques, dans les notes bibliographiques
en bas de page, fin de chapitre ou fin de document, l’identification s’opère
en prenant en considération les éléments suivants
Noms et initiales des prénoms des auteurs éventuels
Titre en caractères normaux non soulignés
Titre du périodique hôte souligné ou en italique
Eléments chronologiques (mois, année, tomes, volumes...)
Numéro
Pagination de l’article
Il existe d’autres cas prévus par la norme.
Avant de rédiger et décoder des notices professionnelles
complètes, il convient au moins de connaître la norme qui
s’applique au tout venant, aux étudiants, écrivains et chercheurs.
Voir : des cours en ligne sur la rédaction des références bibliographiques :
S. Fayet, SCD de Paris 4 :
http://perso.wanadoo.fr/catiweb/fayet/
Le site de l'Insa de Lyon :
http://csidoc.insa-lyon.fr/docs/refbibli.html
A l’occasion d’une recherche documentaire, le chercheur découvre
deux types de documents. Les documents dits primaires et les documents
dits secondaires qui sont des instruments permettant de découvrir
les premiers.
Les documents primaires sont des documents originaux n’ayant subi aucune
transformation : ce sont des articles de périodiques, des livres,
des thèses, des manuscrits, mais aussi des disques, des films, des
vidéos, des cédéroms etc. Certains sont publiés
et diffusés comme les livres ou périodiques, d’autres non,
comme
les archives manuscrites ou les thèses.
Les documents secondaires sont issus d’un travail documentaire fait
à partir des documents primaires. Ce sont des listes de documents
primaires. Ce sont des instruments qui classent des références
de documents primaires et permettent de les retrouver. Une bibliographie
sur cédérom, un fichier papier, une base de données
en ligne sont des documents secondaires. On les appelle aussi répertoires
bibliographiques.
Les documents secondaires donnent une information différée.
Le chercheur trouve la référence d’un ou plusieurs documents
primaires qui, eux contient éventuellement la réponse à
la question posée. Le chercheur n’a trouvé que des références
de documents. Il n’a pas encore la réponse à sa question.
La recherche est donc différée.
Les documents secondaires qui permettent l’information différée
ont plusieurs caractéristiques :
-ils ne se lisent pas, ils se consultent (comment lire le catalogue
auteurs de la Bibliothèque nationale de France ?)
-et ils se consultent car la recherche y est toujours rapide et ponctuelle
: les références recensées sont présentées
sur le papier avec un classement, dans une base de données, elles
sont accessibles par des clés d’accès ou des mots clés.
-dans les bibliothèques, quelque soit leur support, traditionnel
sur papier ou électronique sur cédéroms, ces documents
secondaires sont considérés comme des « usuels »,
ils sont rangés dans des salles de lecture ou dans des salles de
références, ils ne sont pas empruntables.
Parmi les documents secondaires, on distingue les bibliographies.
Ce sont des listes d’ouvrages ou d’articles organisées rationnellement,
destinées à faciliter la recherche concernant un objet. Cet
objet de recherche peut être un critère de sujet, d’auteur,
de lieu de publication ou de date. Dans une bibliographie les documents
sont signalés mais on ne dit pas où on peut les trouver.
Les bibliographies ne localisent pas, elles se contentent de signaler l’existence
des documents. Reste à les trouver. L’information est bien différée.
Il existe par ex. des bibliographies sur un sujet, ou d’un auteur,
il existe des bibliographies de livres parus dans un pays (ex la France)
ou pendant une période chronologique (par exemple le mois dernier)
Un catalogue est une liste de références de documents
établie avec un critère de présence physique. Il s’agit
d’un critère matériel et non d’un critère intellectuel
comme plus haut pour les bibliographies. Les documents répertoriés
sont localisés :
-soit dans des unités documentaires (catalogue d’une bibliothèque
ou catalogue collectif de plusieurs bibliothèques par ex.)
-soit chez leur éditeur qui peut les fournir aux libraires (catalogues
d’éditeurs ou catalogues de livres disponibles).
Les catalogues permettent donc la localisation des documents mais néanmoins,
la recherche reste différée puisqu’on n’a que la référence
du document même si on sait où le trouver.
Voir : des exemples de catalogues sur le site de S. Fayet, SCD de Paris
4,
http://perso.wanadoo.fr/catiweb/fayet/catalogues.htm#début